A Bénodet, il y a le bas du bourg, largement traité et documenté dans ce blog car c'est l'espace le plus ancien en terme d'urbanisation et donc de vie sociale.
Le haut du bourg se développera surtout à la fin du XIXème siècle avec la création de l'école, de la mairie, du bureau de Poste (l'ancienne)...
Vue aérienne vers 1920. La propriété Menez Frost à la famille Levainville, entourée d'un haut mur occupe tout l'espace compris entre la rue Jean Charcot actuelle et l'avenue de la plage (anciennement hent glaz).
Les photos de processions sont précieuses pour nous situer. Le groupe de femmes parvient en haut de la rue Kerguélen actuelle. A gauche le café (hôtel) de la poste...
La procession en haut du bourg près du long et haut mur d'enceinte de Menez Frost et de son entrée. Aujourd'hui nous serions rue Jean Charcot (la pharmacie serait à notre gauche) .
Boucherie Rannou débitant. Pas facile pour se repérer mais heureusement qu'il existe un indice facilitateur ... Au pignon Est de ce bâtiment, vous avez la croix (flèche jaune sur la première photo)! Nous sommes donc en haut de la rue de l'église. Aujourd'hui côté mur de droite, vous avez la Poste !!!
Maintenant changement de période ...
photo prise en 1941 : Au pignon du café de la poste, la croix qui sert de support à un reposoir. Le sol, devant des occupants intrigués, est recouvert de fleurs : c'est la Fête Dieu. Le pignon de la pâtisserie Jan est bien dégagé et on remarque tout à gauche le bâtiment de la Poste.
Le dais porté par 4 hommes sous lequel se trouve le prêtre, arrive à la croix du haut du bourg. Le haut mur de Menez Frost est toujours là et on devine le bâtiment de la poste. Photo 1941.
Début des années 1950, 3 jeunes bénodétois prennent la pose et la pause après la course cycliste locale du pardon. A gauche Dédé Le Roy, au centre Freddy Keraën et à droite Guy David. A droite le café restaurant Guillou et le pignon du Tourbillon bleu en arrière-plan. Remerciements sincères à Dédé Le Roy.
Au numéro 11 de la rue de l'église la boulangerie d'Alain Corporeau. Une photo d'après guerre prise là encore lors de la course cycliste du Pardon mais catégorie régionale. Accolé à la boulangerie, l'appentis qui à l'époque constituait le premier atelier de réparations de cycles de Vincent Clorennec.
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