Vers 1850. Les 2 fanaux (phares), celui du Coq et celui de la pyramide ont été construits (1847-1848) et sont de hauteur identique. La petite maison du gardien de phare (un seul niveau) est également construite. La batterie côtière de Bénodet est bien représentée avec son corps de garde. Le chemin dit "hent glaz" correspond à l'actuelle avenue de la plage. 2 propriétaires se partagent l'espace : Mrs Dessaux (Kermaria en Perguet) et Kernafflen de Kergos en Clohars-Fouesnant).
carte de 1877 : en rouge les terrains Dessaux et en verts les terrains de Kergos. On remarque bien le moulin à vent et on constate que le phare d'amont (celui de la Pyramide) se trouve bien dans l'ancien alignement utilisé par les marins, c'est à dire le moulin à vent par l'amas de pierres de forme pyramidale qui a donné son nom à ce phare amont.
1876 et 1879 plan cadastral de la commune de Bénodet indiquant en bleu les parcelles acquises par Jacques Le Cain, maire de la commune de Gouesnac’h, propriétaire à Trévelen en la commune de Gouesnac’h et par son cousin Pierre, propriétaire cultivateur à Keraven en la commune de Bénodet.
Ces acquisitions sont la conséquence d'une saisie immobilière contre Mr François Alain Marie de Kernaflen de Kergoz, précédemment négociant demeurant à Paris, rue de la chaussée St Aubin n° 18, puis rue de la Fayette n° 50, actuellement militaire au 3ème régiment de chasseurs, domicilié au château de Kergoz en la commune de Clohars Fouesnant.
1894 : en rose la zone dégrevée de la servitude de "non altius tollendi".
En jaune l'espace conservé. On constate qu'une première maison située le long de l'estuaire, de ce qui deviendra "la corniche de l'estuaire" a déjà été construite; il s'agit de celle de Mr Mérop, boucher, place St Corentin à Quimper.
plan de 1906. Depuis la réduction de la servitude en 1894 les 2 cousins Jacques et Pierre Le Cain sont très sollicités. Les terrains ayant vue sur l'estuaire sont bien entendus demandés, mais s'amorce également une urbanisation un peu plus vers l'Est le long de ce qui deviendra la rue du Meneyer. La représentation sociale de ces premiers propriétaires est très variée avec des marins pêcheurs comme les 2 frères Clément Jean Louis et Yves, des artisans comme louis Labory, menuisier, des négociants ou commerçants quimpérois (Felix Darnajou) mais aussi des parisiens (Gradwohl).
Les maisons du quartier du Meneyer vers 1905-1910. Au premier plan on se trouve dans l'enceinte du fort du Coq. L'enclos de la propriété Heitz-Boyer (le Minaret) n'existe pas. Les noms qui apparaissent correspondent aux premiers propriétaires.
Gravure d'André Dauchez datée de 1904 sur laquelle apparaissent les premières maisons du quartier dit de Menez nevez avec à droite la maison du gardien de phare. La vue est prise de Ste Marine.
Vue prise du grand phare vers 1905-1910. Une photo qui présente les premières maisons de menez nevez comme on disait à l'époque : en bas et à gauche les maisons Léon et Mestric; on travers la petite rue du phare et on arrive à la maison Le Roy (qui sera racheté ensuite par la famille Trégomain); la maison du gardien de phare et ses petits bâtiments annexes et enfin, toujours vers le Sud, les 2 maisons de Melle veuve Belmont et de Felix Darnajou, célèbre négociant en vin quimpérois. Au-delà le fort du coq caché derrière sa butte et devant celle-ci, à droite, ce qui subsiste de l'ancien corps de garde de l'ancienne batterie côtière. Le chemin de corniche est des plus étroits.
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