Profitant du confinement et d'une petite promenade sur le haut de la dune de Lichaven, je me suis rendu compte (il était temps) que la petite table d'orientation qui depuis bien longtemps a remplacé l'ancienne batterie côtière (https://renanclorenneclett.wixsite.com/lamerdanslesbois/post/les-batteries-cotieres-de-benodet) constituait en elle-même un petit joyau. Il conviendra d'effectuer quelques recherches pour savoir quand elle a été érigée mais la céramique, elle, est signée Henriot, hélas sans date !
Nous allons essayer de ne pas perdre le Nord.
Première étape du côté Est vers l'entrée du Groasken (j'aime bien utiliser l'orthographe originelle...). Au premier plan la maison" Rolland".
On se décale un petit peu vers le Nord Est et les maisons "Emard".
Petite huile sur panneau datée 1957 d'Henry Guillot. On remarque bien la petite cabane en bois.
1938 André Dauchez l'entrée du Groasken. Les maisons on disparu...
Seconde étape Ouest Sud-Ouest en direction de la pointe de Combrit et de celle plus proche de St Gilles (à l'origine St Gildas).
Août 1962, une petite gouache signée Le Gall. Le phare de Combrit est bien visible et le bois de pins de la pointe St Gille également.
Troisième étape ; Ouest Nord-Ouest. Le bois de pins et les maisons de la corniche de la mer.
4 ème étape au Nord Ouest avec vue sur le camping de la pointe St Gilles. Pas beaucoup de couvert végétal à l'époque ( ni de mobil homes d'ailleurs).
Le nord a été retrouvé mais peu de constructions dans cet espace. Il ne vous reste plus, outre le paysage, qui on le sait a un petit peu changé, qu'à admirer cette petite table et à bien vous orienter.
Une petite précision quant à la date de réalisation : " Elle a été installée au début des années 60 quand mon père Yves Glémarec a pris le poste de responsable des cantonniers (les services municipaux aujourd’hui). C’était un de ses premiers chantiers et je me rappelle qu’on y allait souvent le Dimanche pour regarder l’avancement des travaux. C’est à cette époque qu’ont aussi été plantés les pins sur le site de la pointe St Gilles et ceux devant la plage. Les gens étaient sceptiques et je ne rappelle que mon père disait aux passants que si les pins tenaient sur les dunes des Landes, il n’y avait aucune raison qu’ils ne tiennent pas sur celles de Bénodet. Le maire à l’époque était Jean-Louis Faou.
Merci à Jacques Glémarec pour toutes ces précisions.
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