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La fête de la Mer Blanche dans les années 1950 ou le symbole « des «jours heureux »

Dernière mise à jour : 10 avr.

La fête se déroulait à l’époque sur deux jours, le samedi et le dimanche et le calendrier devait être étudié avec soin, de sorte que les dates coïncident avec une marée haute bien placée dans l’horaire. Car ce qui faisait le succès de cette fête était aussi le cadre naturel, en bordure de la lagune de la Mer Blanche.

Une fête populaire dans son expression la plus aboutie car on sortait de la période d’Occupation et que la population avait véritablement besoin de ces moments de détente.


Fig 1 : le site principal de la fête au bord de la lagune de la Mer Blanche


L’engagement des commerçants, artisans locaux et voisins.

Les commerçants et artisans du quartier élargi, n'hésitaient à mettre la main à la pâte, et on retrouvait ainsi le boulanger du Trez, Lucien Louédec, mais aussi les Familles Besson de "l'Escale", Le Feur de l'hôtel de la Mer Blanche, Raymond Pennec, électricien du Letty izella et bien entendu, Mathias Louédec dont la buvette occupait le coeur de la manifestation.


Fig 2 : Mathias Louédec, le pivot de l'organisation de cette fête.


L’engagement d’un groupe de quimpérois, parents et grands enfants


Fig 3 : Installation de toiles de tentes dans le terrain d'Emile Le Guyader au début des années 50. Des familles quimpéroises avaient pris leurs habitudes et établissaient leur camp de base à proximité de la plage et de la lagune.


Fig 4 : D'autres quimpérois, cette fois sur le terrain de Jean-Marie Le Guyader.

Photo Etienne Le Grand


Quelques photos de la fête


Fig 5 : le radio crochet sonorisé par Raymond Pennec



Fig 6 : le tir à la corde. Ici une équipe de locaux.



Fig 7 : Arlette Troboé, reine de la fête de la Mer Blanche en 1954


un article de 11 pages et 22 illustrations à paraître en ce mois de juin dans le prochain numéro de la revue de l'association Foën Izella.

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