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LA FAMILLE KOECHLIN SAUERWEIN A BENODET

Dernière mise à jour : 6 avr. 2022

Dans un article intitulé "l'histoire de l'hôtel Ker Moor" (https://renanclorenneclett.wixsite.com/lamerdanslesbois/post/l-histoire-de-l-hotel-ker-moor), il a déjà été question de la famille Koechlin et de Rodolphe en particulier qui fut le 3ème propriétaire de cet immeuble entre 1900 et 1920.



Fig 1 : Rodolphe Koechlin devant sa propriété de Bénodet, portait un soin particulier à ses chats. On le voit ici leur apportant à manger.

Fig 2 : France Sauerwein, petite fille de Rodolphe Koechlin et Yves Masselin posant devant "Ker Moor" en 1919 à l'occasion de leurs fiançailles. Leur mariage sera célébré le 24 novembre 1921 à Paris





Fig 3 : La très belle France Sauerwein avant ses fiançailles.


Fig 4 : Toujours France Sauerwein mais en en 1913. Portrait de Lucien Simon . La famille Sauerwein entretenait des relations avec la famille Simon.

fig 5 : 1919, le frère cadet de France, Georges, "en parfait émule de Lucien Simon dont il fréquentait l'atelier, a réalisé à l'age de 15 ans quelques marines dont une représentant la Canonière "Le Sans-Souci" au mouillage à Benodet".

Si le paysage à première vue peut dérouter l'observateur, plusieurs indices permettent de bien localiser la scène : Le navire est mouillé à l'endroit habituel dans l'Odet, au nord de Kergaït. Du côté droit la côte est escarpée et la propriété de Maurice Dauchez n'est pas encore construite. Sur la gauche, derrière sa petite barrière blanche la petite maison du passeur à la pointe de beg ar vir et plus en retrait, un peu en hauteur, le château des Garennes.

Georges Sauerwein après des études à l'Ecole Alsacienne puis au lycée Saint-Louis de

Paris, duquel il sort bachelier entre en 1922 dans la marine marchande (Compagnie des Chargeurs Réunis) comme officier puis en 1926, rejoint le service du trafic de la Compagnie Générale Transatlantique. De 1927 à 1939 il est secrétaire au journal Le Matin.

Mobilisé avec le grade de lieutenant de vaisseau de réserve en 1939,il commande le bâtiment de reconnaissance "Girundia" et est à ce titre capitaine de pavillon de l'amiral commandant en chef des Forces maritimes du sud.

Démobilisé en 1940, il refuse de reprendre son poste au Matin, ce journal collaborant avec les allemands. En 1941 jusqu'à la fin de la guerre, en tant que directeur du Secours National à Lyon, il organise les secours aux populations victimes de la guerre, et clandestinement vient en aide aux résistants, israélites, Alsaciens-Lorrains etc. En

liaison avec le commandement des FFI de Lyon, il cache dans son personnel des dizaines de réfractaires au Service du Travail Obligatoire.


Sincères remerciements à Marc Masselin petit-fils de France Sauerwein










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1 comentario


Merci pour ces anecdotes de l'histoire.


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