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JUIN 1965, 5000 SPECTATEURS A BOUILLOUX-LAFONT

Dernière mise à jour : 29 avr. 2022


Pour utiliser une expression très courue actuellement, les planètes étaient parfaitement alignées en ce mois de juin 1965. En effet, le Stade Rennais avait obtenu le 26 mai sa première coupe de France tandis que le 30 mai, le FC Nantes fêtait lui son premier titre de champion de France. Les circonstances exactes dans lesquelles l'Etoile de l'Odet avait obtenu l'accord des deux clubs pour effectuer une rencontre sur le stade Bouilloux-Lafont méritent d'être éclaircies, mais il n'en est pas moins vrai que cette rencontre, précédée d'une confrontation entre une sélection du pays fouesnantais et du pays bigouden, est restée dans les souvenirs de nombre de personnes.


Fig 1 : la seule photo connue à ce jour prise dans les jardins du Grand Hôtel. De gauche à droite : Jean-Yves Morvan, Vincent Jan, Pierre-Louis Le Gall (tous de l'Etoile de l'Odet) , Jean-Michel Le Louët, le couple Loncle et leur fille, Jean Boissel du Grand Hôtel et à droite Inaki Larrazabal , président de l'Etoile mais aussi ami de l'entraîneur du FC Nantes, José Arribas, tous les deux étant originaires de Bilbao.


Fig 2 : Dans les vestiaires du Parc des princes, les deux copains Marcel et Jean-Michel devant la coupe de France. Jean-Michel Le Louët, originaire d'Elliant avait effectué ses études de médecine à Angers et faisait fonction de médecin du SCO alors qu'il terminait son internat. C'est ainsi qu'il a connu Marcel Loncle et sont devenus amis ; une amitié qui dure toujours. Jean-Michel louait dans ces années 1960 une maison à Bénodet puis en acheté une par la suite. Aujourd'hui encore, avec sa famille, il séjourne régulièrement du côté de la Mer Blanche et Marcel Loncle et son épouse viennent régulièrement saluer le couple Le Louët.


Fig 3 :Photo prise à Elliant où le stade rennais avait effectué une longue halte, dans le fief de Jean-Michel Le Louët. On reconnait bien Marcel Loncle au premier rang et derrière lui Marcel Prouff. En haut et à gauche Louis Cardiet. Le cercle des Méléniks était bien entendu partie prenante.


Fig 4 : Le troisième but de la finale fut marquée par Marcel Loncle.



Fig 5 : Tour d'honneur pour les rennais et son valeureux capitaine, Yvon Boutet, tenant la coupe à bout de bras.



Fig 6 : L'équipe vainqueur de la finale de la coupe de France 1965 :

Debout : Lamia, Cédolin, Cardiet, Boutet, Lavaud, Brucato. et l'entraîneur Jean Prouff.

- Accroupis : Prigent, Ascencio, Rodighiero, Dubaële, Loncle et Pellegrini.


Le Stade Rennais gagne sa première coupe de France les 23 et 26 mai 1965 à la suite de deux finales donc, contre l'UA SEDAN-TORCY.

La première rencontre au Parc des Princes, malgré des prolongations, s'est soldée par un résultat nul : 2-2. 3 jours plus tard même lieu, on remet le couvert et cette fois-ci, grâce à deux buts de Daniel Rodighiero et un de Marcel Loncle, le stade rennais l'emporte.



Fig 7 : Comment ne pas citer un des participants à cette coupe de France 1964-1965, joueur professionnel au Stade Français, Louis Duplenne, qui fut éliminé justement par Sedan, en quart de finale. Louis Duplenne qui fut plusieurs années durant, le dernier rempart de l'Etoile de L'Odet.


Le FC NANTES

4 jours après la victoire de Rennes en coupe, le FC Nantes entraîné par le basque José Arribas, obtient son premier titre de champion de France en sortant vainqueur du duel qui l'opposait à Monaco, au stade Marcel Saupin. (2-1 : buts de Jacky Simon et de Ramon Müller).


Après les réceptions et les festivités, les deux équipes partent dans un même car pour une petite tournée de matchs amicaux, dont un les réunira sur le stade Bouilloux-Lafont à Bénodet.


Quelques souvenirs qui me sont rapportés par de fidèles lecteurs :

- Gilles Monfort : "J'étais à cette occasion ramasseur de balles et on m'avais remis une paire de chaussures à crampons toute neuve mais bien trop grande. Coco Suaudeau, joueur nantais l'avait remarqué et avait volontairement appuyé sur l'extrémité de la chaussure ( sans faire de mal bien sûr) et m'avait demandé à Gilles si j'avais mis des biscuits au bout de mes godasses...".

-Yves Corporeau : "Figure toi qu'à l'époque j'avais un peu plus de 17 ans. Je jouais gardien de but en réserve.

Et ce jour là, Iniaki, qui pensait que j'avais quelque talent, m'a présenté à Arribas.

Bon... je n'étais pas suffisamment sérieux pour avoir un avenir de ce côté là, et malgré le regard bienveillant du père Larrazabal, pas suffisamment de talent ; et puis je me suis dirigé vers le basket".


Remerciements très sincères à l'inamovible capitaine de l'Etoile de l'Odet, Jean-Yves Morvan et à Jean-Michel Le Louët.

Si des personnes possèdent des documents ou des témoignages sur cette fameuse rencontre, merci de prendre contact avec l'auteur de l'article.





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1 Comment


thierrylescanf
Apr 01, 2022

Merci pour ces merveilleux souvenirs

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