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CONNAISSEZ-VOUS LES GOASTELS YAN YAN ?

Dernière mise à jour : 10 avr.

"Ces galettes bretonnes étaient délicieuses ; elles avaient un goût très fin de beurre salé ; elles étaient à la fois croustillantes et fondantes... J'en étais quasiment "addict" . J'ai gardé longtemps une de ces grandes boites métalliques carrées, avec l'image de Marie Jan en fouesnantaise (Marie Jan* était fouesnantaise ; épouse de Louis Le Gall (père de LiIi) , qui était cousin de Yvonne Yvonnou épouse de Jean Jan)".

* Marie JAN et Jean JAN étaient cousins mais élevés ensemble car Marie a été orpheline à 3 semaines , et s'entendaient comme des frères et soeurs.


"J'ai même dû coller des étiquettes sur les boîtes de fer blanc avec Gilbert quand j'avais une dizaine d'années.

Nous avions droit aux petites galettes cassées".


Des souvenirs des années 1940, quand le pâtissier Jean Jan (Yan Yan), avait eu cette idée géniale de confectionner de petites galettes. Il avait acquis une petite mouleuse rotative à main qui lui permettait d'assurer une production assez conséquente. Il faut dire qu'à l'époque il lui fallait aussi rechercher du travail pour ses deux salariés, Yvon Le Cain et Robert Quintin. Ensuite il fallait démarcher les commerçants, (surtout dans le pays bigouden) et assurer les livraisons. L'amour du travail bien fait et la qualité des matières premières (à l'époque on pratiquait les circuits courts) firent que le succès fut largement au rendez-vous.


Cette idée géniale datait en fait de la période d'avant-guerre. Une découverte très récente nous apprend que le pâtissier Jean-Corentin Jan avait déposé officiellement cette marque et l'acte de dépôt était paru dans la revue spéciale de biscuiterie : biscuits, gaufrettes, pains d'épices du 1er janvier 1939.

A son retour de captivité, Jean Jan avait donc concrétisé ce projet.


Figs 1 et 2 : Eléments du "packaging" de la boîte de galettes.

Une identité clairement fouesnantaise symbolisée par la coiffe que porte Marie Le Gall mais aussi par l'arrière-plan : l'estuaire de l'Odet et le phare du Coq.

Eléments essentiel également : le lieu de fabrication et principal point de vente face à la poste de Bénodet.

On remarquera l'utilisation du breton (Goastel étant le gâteau, le biscuit, plach Fouen désignant la Fouesnantaise) et le petit clin d'oeil avec cette répétition du Jean (le prénom) ou de Jan (le patronyme), en breton Yan.



Fig 3 : Devant la pâtisserie familial "en face de la poste", la maman Yvonne Jan-Yvonnou tenant Gilbert dans les bras , Vincent et Jean Jan, le pâtissier.


Sincères remerciements à Marine Le Gall, Gilbert Jan pour son témoignage et la photo, Yvonne Nicolas et Yves Corporeau pour leur témoignage.





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1 Comment


CATHERINE LE GARS
CATHERINE LE GARS
Nov 30, 2022

le gâteau patissier du dimanche de chez Jan... un incontournable du dimanche quand j'allais chez mamie. Par contre, je ne me rappelle pas ces galettes, mais bon, j'en ai peut être mangé sous une autre forme que la boite métallique (je me rappelle de grandes galettes que mamie achetait, dans un sachet transparent et écrit en bleu marine dessus)

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